L’agriculture du Mézenc
Si la production du Fin Gras du Mézenc est encore modeste (environ 500 bêtes à l’année) ; l’élevage concerne la plus grande partie des actifs du massif et l’ensemble de l’économie locale est concerné. Valoriser l’élevage, le métier d’éleveur et boucher, maintenir un environnement préservé est une évidence pour qui veut faire vivre le massif.
Au-delà du monde agricole, la démarche Fin Gras cherche à apporter une notoriété nouvelle au massif en jouant pour tout le massif le rôle d’une locomotive du développement local, notamment du tourisme (deuxième activité du Massif).
L’agriculture occupe la plus grande part des actifs du Mézenc (plus de 40% de la population active) et l’élevage l’essentiel des agriculteurs. Ainsi plus de 90% de la surface agricole sont occupés en permanence par l’herbe : prés de fauche et pâturages se répartissent par moitié. Il y a environ 400 exploitations agricoles dont la surface moyenne est de 50ha et une exploitation occupe en général un à deux travailleurs. On constate également l’existence de nombreux GAEC (Groupement Agricole à Exploitation Commune).
Le monde agricole représente ainsi une part importante de l’activité de notre territoire. Les choix de ses hommes et de ses femmes qui vivent de la terre, se sont tournés vers le développement d’exploitations économiquement viables et respectueuses de l’environnement.
Le terroir du Massif Mézenc-Gerbier se réjouit dès lors de produits de qualité comme le Fin Gras (3ème AOC viande bovine de France), les produits de la ruche, les fruits rouges, confitures, charcuteries, anciennes variétés de pommes de terre, le fromage « aux artisous », le Seiglou (pain de seigle),…